Tu souhaites vendre ton salon de coiffure, mais l’acheteur potentiel n’a aucune expérience dans le métier ? Cela peut surprendre. Pourtant, ce cas est assez courant. De plus en plus d’investisseurs ou de personnes en reconversion s’intéressent aux salons, sans pour autant être coiffeurs.
Alors, que faire dans cette situation ? Pas de panique. Tu peux vendre, à condition de bien encadrer la transaction.
Oui, tu peux vendre à un non-coiffeur
D’abord, sache qu’aucune loi n’interdit de vendre à une personne non diplômée en coiffure. Tant que l’acheteur respecte les obligations légales (comme employer un coiffeur diplômé s’il ne l’est pas lui-même), la vente reste parfaitement légale.
Ainsi, ne rejette pas une offre simplement à cause d’un manque d’expérience. Au contraire, concentre-toi sur d’autres critères.

1.Vérifie la solidité de son projet
Pour commencer, demande à l’acheteur de te présenter son projet. En effet, même sans expérience, il doit montrer qu’il connaît les bases de la gestion.
Ensuite, regarde s’il a les ressources nécessaires. A-t-il prévu un budget pour le personnel ? Connaît-il les charges fixes d’un salon ? A-t-il une vision à long terme ?
Autrement dit, tu dois t’assurer qu’il a réfléchi sérieusement à son achat.
2.Propose un accompagnement pour sécuriser la transmission
Très souvent, un acheteur débutant aura besoin d’aide. C’est pourquoi il est judicieux de proposer une phase d’accompagnement après la vente.
Pendant cette période, tu peux :
- Lui expliquer le fonctionnement quotidien du salon.
- Lui transmettre les habitudes de l’équipe.
- L’aider à prendre ses marques avec les fournisseurs ou les outils de gestion.
Ainsi, il démarre plus sereinement. Et toi, tu quittes ton salon en sachant qu’il est entre de bonnes mains.
3.Rédige tout dans le contrat
Pour éviter tout flou, note chaque engagement dans le contrat de vente. Par exemple, si tu proposes 2 semaines d’accompagnement, indique-le clairement.
De même, précise les horaires, les limites de ton aide, et les éventuels frais liés à ta présence.
Grâce à cette transparence, chacun sait ce qu’il doit faire. Tu évites ainsi les malentendus ou les mauvaises surprises.
4.Encourage une formation, même courte
Par ailleurs, tu peux suggérer à ton acheteur de suivre une courte formation. Il existe de nombreuses options :
- Formations en gestion d’entreprise.
- Modules pour apprendre à diriger un salon.
- Stages sur les bases de la coiffure, s’il souhaite se rapprocher du métier.
En se formant, il gagne en crédibilité. Et cela rassure à la fois les clients, l’équipe et les partenaires.

5.Appuie-toi sur des professionnels
Enfin, n’hésite pas à te faire accompagner. Un avocat spécialisé, un notaire ou un expert-comptable peut sécuriser chaque étape de la vente.
Par exemple, ils peuvent :
- Vérifier la conformité du contrat.
- T’alerter sur les éventuelles clauses à ajouter.
- Éviter que tu prennes des risques juridiques.
Grâce à eux, tu gagnes du temps et tu vends en toute sérénité.
Conclusion
Vendre ton salon de coiffure à une personne sans expérience reste possible. Ce qui compte, c’est de bien évaluer son projet, de proposer un accompagnement si besoin, et de tout encadrer dans un contrat clair.
Ainsi, tu assures une passation fluide et professionnelle. Et tu préserves la réputation de ton salon.
FAQ – Vente de salon de coiffure
1.Puis-je vendre à quelqu’un qui ne sait pas coiffer ?
Oui. Tu peux vendre à une personne non diplômée, à condition qu’elle respecte la réglementation en embauchant un professionnel qualifié.
2.Est-ce risqué de vendre à un débutant ?
Cela dépend. S’il est bien préparé et accompagné, cela peut très bien se passer. Ton rôle est de vérifier le sérieux du projet.
3.Dois-je rester pour l’aider après la vente ?
Ce n’est pas une obligation. Mais tu peux proposer une période de transition. Cela sécurise le projet et facilite la reprise.