Quand vous mettez en vente votre salon de coiffure, vous ne vendez pas uniquement des murs, du mobilier ou une clientèle. En réalité, vous vendez aussi une histoire. Et c’est précisément là que le storytelling entre en jeu. Utilisé avec méthode, il peut, sans aucun doute, faire toute la différence.

1. Qu’est-ce que le storytelling ?
Le storytelling, c’est l’art de raconter une histoire pour donner du sens à ce que vous proposez. Autrement dit, cela consiste à mettre en valeur le vécu de votre salon, son évolution, les moments forts, les valeurs que vous portez, et l’émotion qui s’en dégage.
Plutôt que de simplement lister des caractéristiques, vous racontez un parcours, un quotidien, une ambiance. Et c’est justement ce qui marque les esprits d’un acheteur potentiel.
2. Pourquoi le storytelling est-il si puissant dans une vente ?
Tout d’abord, parce que les émotions influencent fortement les décisions. En racontant l’histoire de votre salon, vous touchez la personne en face. Vous la projetez. Vous créez une connexion.
Ensuite, cela renforce la valeur perçue. Un salon avec une vraie identité, une équipe soudée et une clientèle attachée inspire davantage confiance. L’acheteur ne voit plus juste un local avec des bacs, mais plutôt un lieu vivant, reconnu et apprécié.
Enfin, cela vous différencie clairement de la concurrence. Deux salons peuvent avoir la même surface, le même chiffre d’affaires. Cependant, celui qui raconte une histoire touchante, authentique et cohérente aura toujours plus de chances de séduire.
3. Que raconter dans votre histoire ?
Commencez par l’origine de votre salon. Pourquoi l’avez-vous créé ? Quelles étaient vos envies, vos objectifs ?
Ensuite, parlez de son évolution : les transformations, les réussites, les événements marquants. Avez-vous réaménagé l’espace ? Fait grandir une équipe ? Développé de nouveaux services ?
Puis, montrez comment vous avez créé une ambiance particulière, construit une relation forte avec vos clients ou intégré le salon dans la vie du quartier.
Par exemple :
- “J’ai repris ce salon en 2012. Il ne restait plus grand-chose. J’ai tout rénové, misé sur le végétal et sur une ambiance douce. Aujourd’hui, les clients viennent pour se détendre et discuter, en plus de se faire coiffer.”
- “Ce salon, c’est avant tout une aventure familiale. En effet, ma mère l’a ouvert il y a 30 ans. Ensuite, j’ai repris la suite avec passion, et au fil des années, j’ai modernisé les prestations, tout en veillant à conserver l’esprit convivial qui fait sa force depuis toujours. Ainsi, chaque client continue de s’y sentir comme chez lui.”
En partageant ce genre de récit, vous suscitez l’intérêt et l’émotion. Et cela peut déclencher un véritable coup de cœur chez l’acheteur.

4. Comment intégrer le storytelling dans votre dossier de vente ?
Très simplement.
Tout d’abord, rédigez une présentation du salon avec un ton narratif. Vous pouvez l’intégrer au début du dossier de vente.
Ensuite, utilisez-le dans vos supports de communication : annonces, réseaux sociaux, site internet si vous en avez un. N’hésitez pas à y glisser quelques phrases qui racontent ce qui rend votre salon unique.
Enfin, parlez-en aussi lors des visites. Laissez l’acheteur ressentir l’ambiance, comprendre votre démarche et saisir ce que représente le lieu pour vous… et pour vos clients.
Conclusion
Le storytelling donne une âme à votre projet de vente. Il rassure, séduit et capte l’attention des bons acheteurs. En valorisant votre parcours, vos choix et l’esprit du lieu, vous facilitez la transmission. Car oui, ce que vous vendez, c’est bien plus qu’un salon. C’est une histoire à continuer.
FAQ
1. C’est vraiment utile de raconter mon histoire si je vends à un professionnel ?
Oui, absolument. En effet, même un professionnel achète avec son ressenti. Ainsi, il ne se base pas uniquement sur les chiffres ou les équipements, mais également sur l’ambiance générale et l’histoire du lieu. Il a donc besoin de comprendre dans quoi il met les pieds, afin de se projeter sereinement. Par conséquent, votre histoire peut réellement l’aider à mieux s’approprier le salon et à envisager la reprise avec plus d’enthousiasme.
2. Je ne suis pas très à l’aise pour écrire… Comment faire ?
Tu peux simplement parler à l’oral, puis retranscrire ou faire écrire ton histoire par un proche, ou me demander de t’aider. Le plus important, c’est de rester sincère et clair.
3. Est-ce que je dois en faire trop ?
Non, surtout pas. L’idée n’est pas d’inventer un roman, mais plutôt de mettre en valeur ce que tu as construit. Même les petites histoires ont un grand impact si elles sont authentiques.