Vendre son salon de coiffure représente une étape importante. Et la signature de l’acte de vente marque un moment clé. Pourtant, avant ce jour décisif, il reste plusieurs vérifications à faire. En procédant ainsi, j’évite les mauvaises surprises et je finalise la vente en toute confiance.
1. Vérifier que tous les documents sont prêts
Tout d’abord, je m’assure que tous les documents nécessaires sont bien à jour.
Par exemple, il faut réunir :
- Le bail commercial
- Les statuts de l’entreprise (si je vends les parts)
- Les derniers bilans comptables
- Les contrats en cours (salariés, fournisseurs, prestataires)
Ensuite, je relis chaque document avec attention. Ainsi, je vérifie que toutes les informations sont cohérentes avec ce que j’ai annoncé à l’acheteur. Cela permet d’éviter tout malentendu.

2. Relire attentivement l’acte de vente
L’acte de vente n’est pas une simple formalité. Au contraire, il encadre toute la transaction. C’est pourquoi je le relis point par point, sans rien négliger.
Je vérifie notamment :
- L’identité exacte des deux parties
- Le détail des biens cédés (mobilier, matériel, stock…)
- Le prix de vente, les modalités de paiement
- Les conditions suspensives éventuelles
- La date de transfert de propriété
De plus, je m’assure que le contenu reflète bien ce que nous avons convenu lors de nos échanges. Si un détail cloche, je demande une modification avant signature.
3. Anticiper les conséquences fiscales
Signer un acte, c’est officialiser un changement majeur. Par conséquent, cela entraîne des impacts fiscaux. Pour ne rien oublier, je me fais accompagner par un comptable.
Je vérifie alors :
- La TVA à reverser
- L’impôt sur la plus-value (le cas échéant)
- Le traitement des amortissements
- La valorisation du stock
Grâce à cette préparation, j’évite les mauvaises surprises après la vente.
4. Confirmer les engagements du repreneur
Souvent, l’acheteur s’engage à reprendre certains éléments : les contrats de travail, les abonnements, les fournisseurs… Avant de signer, je relis bien ces engagements dans l’acte.
Par ailleurs, si nous avons convenu d’une période de passation ou d’accompagnement, je veille à ce qu’elle figure clairement dans le document. Ainsi, tout est cadré, noir sur blanc.
5. Faire un dernier état des lieux
Juste avant la signature, je prends le temps de faire un tour complet du salon.
En effet, il est essentiel de vérifier que le mobilier, le matériel et les produits sont bien conformes à l’inventaire transmis. De cette manière, j’assure une parfaite transparence et je montre ma rigueur au repreneur.
De cette manière, je prouve ma bonne foi. En plus, je montre que je transmets un outil de travail fiable et prêt à l’emploi.

6. Me faire accompagner pour signer en toute sécurité
Enfin, je ne signe jamais seule si j’ai un doute. Je peux faire appel à un avocat, un notaire ou un expert–comptable.
Grâce à leur expertise, je sécurise la vente, surtout si elle implique plusieurs éléments : murs + fonds, parts sociales, ou engagements complexes.
FAQ – Signature de l’acte de vente
1. Puis-je modifier l’acte de vente après signature ?
Non. Sauf accord des deux parties devant notaire ou avocat. C’est pourquoi, il faut toujours bien relire avant.
2. Que faire si un détail ne me convient pas ?
Dans ce cas, je demande à le faire corriger avant de signer. En effet, mieux vaut repousser la signature de quelques jours que regretter plus tard un détail mal rédigé. Ainsi, je sécurise la transaction et j’évite les mauvaises surprises..
3. Dois-je faire appel à un professionnel ?
Ce n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé. Un accompagnement permet d’éviter les erreurs et de signer en toute sérénité.